Il n’a pas froid aux yeux.
Il a traversé des moments difficiles.
Il s’est battu pour survivre.
Il n’a jamais renoncé à l’avenir.

Rencontre avec un homme qui sait transformer ses faiblesses en force.
Un tête à tête avec Lionel Tarrius, patron de SM MAISONS.

C’est un nom originaire de la Catalogne.
Mes aïeux étaient des travailleurs de la terre à Baixas dans les Pyrénées Orientales et notre nom en Catalan vient du mot « terre ».
Vu comme ça… Mon grand-père était architecte, mon père est architecte et moi, je construis des maisons. Nous sommes les bâtisseurs. Quelque part tout cela est lié…
Enfant, j’ai toujours aimé le sport. J’ai toujours pratiqué une activité sportive mais j’ai vite compris que je n’en ferais pas mon métier.
À la base je n’étais pas très besogneux. Tout simplement, l’école ne me plaisait pas mais il fallait quand même avoir des diplômes pour pouvoir exercer un métier…
La seule chose qui me plaisait c’était le dessin. Est-ce le fait que mon père et mon grand-père soient architectes…?
Après le collège de Sigean, je suis parti dans les Pyrénées Orientales où j’ai obtenu un BEP de dessinateur et ensuite, dans le même lycée, j’ai obtenu un bac professionnel en Étude Organisation et Gestion des chantiers.
J’ai voulu poursuivre mes études dans le bâtiment. Ça me plaisait vraiment et quand quelque chose me plaît, je travaille.
J’ai voulu suivre un BTS en Génie Civil mais un BAC Pro ne suffisait pas, il ne me situait pas parmi les meilleurs candidats et je n’ai pas été retenu..
Habituellement, après un BAC pro vous rentrez dans la profession mais je n’étais pas prêt pour travailler. J’avais besoin de me perfectionner.
J’avais deux solutions ; je m’étais dit alors : le sport te plaît, pars en STAPS. Quand je l’ai dit à mon père, il m’a répondu : toi, à la fac ? Si tu n’es pas encadré, tu vas partir dans tous les sens. Si tu veux vraiment faire ton BTS, il faut que tu t’inscrives à un autre BTS, STI Génie Civil plus proche de tes ambitions.
Franchement, je n’avais pas envie de revenir en arrière. Et là mon père me dit : c’est simple mon fils, c’est ça ou l’armée. Croyez-moi, ça m’a fait réfléchir ! Tout compte fait, je suis revenu en arrière (rire).
J’ai passé mon BAC à Perpignan, à Sainte Louise de Marillac où le niveau était élevé. Ce n’était pas facile mais j’ai manqué la mention de peu. Malheureusement, mes résultats tout au long de l’année étaient insuffisants pour prétendre aller en BTS… Imaginez, je reviens en arrière pour faire ce BTS là et au bout du compte … On me propose de le faire avec le GRETA, en alternance, et il fallait trouver une société…
C’est vrai. Quand je veux quelque chose….
Un jour, par mes connaissances, j’entends parler du Groupe SM. Je postule spontanément et… ma candidature est retenue.
Je pars enfin faire mon BTS en alternance à Nîmes.
Oh que oui ! Durant deux ans, je passe une semaine à l’école et une semaine sur les chantiers au sein de SM Entreprise. Je démarre manœuvre avec un balai à la main. Je prends conscience que je ne pourrai pas faire ça toute ma vie. Je dois absolument obtenir mon BTS. Je gravis les échelons petit à petit. Je change le balai contre un marteau-piqueur ; c’est le premier grand pas. Ensuite, je coule des planchers et je travaille avec un chef d’équipe pour couler les murs en béton armé. La pratique, une véritable aubaine pour moi.
Enfin, avec un BTS en main, Monsieur François Sangalli me propose un poste de conducteur de travaux dans la branche de la maison individuelle. En parallèle, c’est d’ailleurs assez marrant, car c’est la première fois qu’une école propose de me garder pour faire une année supplémentaire en licence professionnelle.
L’école ? Je commençais à avoir ma dose. J’ai privilégié le contrat en CDD de 6 mois parce qu’enfin, je pouvais mettre en œuvre mes connaissances en génie civil.
Oui, mais pas de la manière que vous l’imaginez…
Je suis resté 4 ans chez SM Maison et ensuite, j’ai présenté ma démission pour m’installer à mon propre compte en tant que maître d’œuvre. Quand j’y réfléchis maintenant… Je suis parti avec rien alors que j’avais un CDI, et un bon salaire… Je pense que j’avais besoin d’un nouveau défi, de savoir de quoi j’étais vraiment capable.
Je me suis associé avec Stéphane Rey. Heureusement pour nous, dans cette période, SM Maison avait un certain nombre de chantiers à démarrer au lotissement Crabit, où j’habite actuellement. Quand les chantiers ont débuté, ils nous ont proposé de les suivre. Une vraie opportunité pour démarrer notre société.
Oui. En suivant les chantiers pour SM Maison et SM Promotion, car j’avais aussi été formé à la promotion immobilière par leur directeur technique, Monsieur Pierre Boivert.
En 2010, mon associé et moi-même, avons accepté de devenir actionnaires de SM Maison. En 2011, nous nous sommes séparés et j’ai continué l’aventure tout seul.
Presque. En 2012, je suis tombé gravement malade. Pendant deux ans, ma vie professionnelle est mise entre parenthèses ; j’ai connu cinq interventions, suivies de lourds traitements. Durant toute cette période qui a été très compliquée pour moi, les dirigeants du Groupe SM m’ont soutenu, ils m’ont épargné le quotidien fastidieux de façon à ce que je puisse garder un pied dans la société. Pour cela, je leur serai toujours reconnaissant. Même malade, dès que je le pouvais, je venais au travail. Ça m’a aidé à m’accrocher, à me projeter. Du point de vue psychologique, c’était quelque chose d’inestimable de ne pas se dire : est-ce que demain je serai toujours là ? Je continuais à construire mon avenir. Depuis 2015, je suis en rémission. Le 30 juin 2017, je suis devenu définitivement actionnaire et majoritaire de SM MAISONS.
Je suis son produit. C’était la meilleure des écoles. J’ai adhéré à son état d’esprit et sa philosophie. Depuis 19 ans, j’ai eu des opportunités mais je suis toujours resté fidèle à la société et j’ai toujours défendu ses valeurs. Je suis quelqu’un d’intègre. Je me suis toujours concentré sur une chose à la fois. Si je veux que les choses soient faites comme je le souhaite, il m’est impossible de m’éparpiller.
Comme vous le savez déjà, depuis deux ans je suis à la tête de SM MAISONS. Quand j’ai acheté ces parts, ni pour moi ni pour mes prédécesseurs il n’était question de changer de nom. Au contraire, le but étant de le pérenniser. D’ailleurs, le changer serait manquer de respect à ceux qui m’ont permis d’arriver là où je suis aujourd’hui.
En revanche, j’ai changé le logo pour marquer mon empreinte dans l’histoire de l’entreprise.
Il est à mon image. Il véhicule les valeurs de la société d’aujourd’hui : plus dynamique, plus aéré, tourné vers l’avenir.
Mais SM MAISONS c’est avant tout une équipe et j’espère que tout le monde pourra se retrouver dans cette nouvelle identité visuelle. Je le souhaite vraiment.
Ce qui me tient vraiment à cœur, c’est que chacun prenne plaisir à venir travailler.
Ensuite, chacun a son rôle à jouer et chaque rôle est important. Le mien consiste à faire évoluer le savoir-faire de chacun. Cependant, il ne faut pas oublier que la motivation personnelle est reine de toute l’action. Si on veut, on peut !
Je considère qu’une société qui fonctionne bien est celle où le savoir-faire règne, où le respect est omniprésent, où tous les membres de l’équipe s’entendent bien. Ça ne veut pas dire que le conflit ne peut pas exister mais en discutant ouvertement, en prenant soin de s’écouter, on peut toujours arriver à un consensus.
Je pense que la meilleure façon de présenter tout le monde est de se mettre dans la peau du client.

La première personne qu’il rencontre est le commercial. Nicolas, présent sur notre Pavillon Témoin à Narbonne, Julien et Miguel à l’Agence de Béziers, Dylan sur le secteur Carcassonnais et, récemment, Jean-Marc pour toute construction sur Perpignan et ses alentours.

Le rôle du commercial est avant tout d’être à l’écoute du client pour bien comprendre ses besoins et pour répondre au mieux à ses attentes, tout en respectant une enveloppe budgétaire. Il doit rassurer le client en lui expliquant tout le processus bien défini de la signature du contrat jusqu’à la livraison.

Le processus existait déjà avant que j’arrive. Le métier évolue mais ses bases ne changent pas.

J’ai confiance en mon équipe et pour faire appliquer les procédures, je peux compter sur Boris, qui connait tous les rouages. C’est un grand atout et un soulagement de pouvoir me reposer sur lui.

Comme je l’ai dit auparavant, chaque personne a des tâches précises à accomplir, il est primordial de les exécuter avec rigueur.

Une fois le projet conclu, le dossier va passer dans tous les services, à commencer par le bureau d’étude, représenté par nos dessinateurs Steave et Loïc, dont l’expérience et la créativité permettent de donner vie à chaque projet de construction en respectant un budget et des envies précises.

En suivant, Maëlle va superviser l’accompagnement du client durant toute la phase administrative, que ce soit pour le montage du financement, le dépôt et l’obtention du permis de construire, ou encore la signature d’acte chez le notaire…

A l’ouverture du chantier, les conducteurs de travaux, Jean et Frédéric, vont prendre le relai et deviennent les interlocuteurs principaux du client jusqu’à la livraison de la maison. Leur rôle est de contrôler le bon déroulement des travaux tout en respectant les délais de livraison.

Dernière phase, très importante pour notre société, le SAV. Même après la réception, notre équipe administrative, Maëlle et Nelly, veillent à traiter soigneusement chaque désordre ou dysfonctionnement signalés par les clients, en collaboration avec les conducteurs de travaux.

Enfin, notre équipe ne serait pas complète sans un service de comptabilité bien encadré: c’est le rôle de Jordan.

Si un jour un constructeur vous dit « avec nous il n’y aura pas de SAV », fuyez-le !
La construction d’une maison n’est pas une science infuse. Une maison est faite par l’homme et l’homme peut être défaillant. Malgré tous les contrôles mis en place, cela peut arriver. Le SAV génère souvent des conflits mais le plus important est de mettre tout en œuvre pour y remédier et sécuriser le client. Nous remplissons nos engagements qui sont d’ailleurs contractuels. Le SAV fait partie intégrale de notre métier. C’est un service que nous offrons. Je me souviens d’une situation où nous sommes intervenus dans le cadre d’un SAV chez les locataires d’une maison. Ils étaient tellement rassurés que par la suite, ils ont fait appel à nous pour construire la leur.
Les bonnes relations avec nos sous-traitants et la fidélité sont le gage de réussite. Le but est de pérenniser les partenariats avec eux. Les règles de l’art sont les mêmes pour tout le monde mais les méthodes de travail diffèrent. Nous tenons à ce qu’ils adhèrent à notre vision du travail. Pour cela, nous mettons en place différents outils pour qu’ils puissent plus facilement répondre à nos attentes.
Je ne sais pas si le bon terme est « réinventer » ; je dirais plutôt que c’est un métier qui évolue. Tout d’abord par les nouvelles règlementations grâce auxquelles nous tendons vers des maisons de plus en plus autonomes d’un point de vue énergétique. Nous allons passer en RE 2020 (Règlementation Environnementale) qui va nous permettre de faire un pas supplémentaire vers l’avenir écologique.
D’un point de vue commercial, les vendeurs devront être encore plus pointus afin de rassurer le client qui s’informe via l’internet. Malheureusement, les informations auxquelles il a accès ne sont pas toujours fiables d’où l’importance d’un savoir technique complet du collaborateur commercial. Il aura pour mission de reformuler et d’apporter des explications claires pour bien orienter son client. Il dispose également d’un logiciel qui permet de dessiner la future maison de l’acquéreur en l’aidant ainsi à se projeter d’avantage dans la construction.
Premièrement, faire appel à nous. Deuxièmement, savoir que faire appel à nous, c’est également profiter de nombreuses garanties financières et techniques.
Nos garanties financières offrent à nos clients une garantie de remboursement du chèque d’acompte. Si les conditions suspensives comme l’obtention du permis de construire, l’obtention du prêt ou la signature de l’acte du terrain ne sont pas réunies, nous lui remboursons l’acompte versé.
De même, si jamais, après la signature du contrat avec notre client, notre société venait à disparaitre, le client bénéficie d’une garantie grâce à laquelle il entrera dans sa maison au prix et dans le délai qui ont été signés avec nous.

Dans le cadre des garanties techniques, le client est couvert par :
– la garantie de parfait d’achèvement : pendant un an, tous les défauts signalés après réception de la maison seront corrigés ;
– la garantie biennale : pendant deux ans, elle couvre tous les éléments d’équipement et les matériaux dissociables de la maison ;
– la garantie décennale : pendant dix ans, elle couvre tout ce qui est indissociable de la maison, et donc l’ensemble des désordres compromettant la solidité de l’habitation ;
– la garantie dommages ouvrage qui intervient uniquement à partir du moment où l’habitabilité devient impossible ; elle finance directement les travaux de réparation.

Le client est notre priorité. Sa satisfaction est le facteur clé de toutes nos actions. S’il est satisfait il devient parrain de notre marque. Si nous souhaitons nous inscrire dans l’avenir nous sommes dans l’obligation de maintenir ce degré de satisfaction à un très haut niveau.
Car qu’est-ce qu’il y a de mieux que vos amis, vos parents ou vos grands-parents qui vous disent « Nous avons construit avec SM MAISONS et tout s’est très bien passé ». Il y a des familles entières sur plusieurs générations qui ont fait construire avec nous. Pour nous, c’est la meilleure des récompenses.
Tout simplement, je prends plaisir à faire ce que je fais. J’aime venir le matin dans nos bureaux, j’aime être avec mon équipe, j’aime construire des maisons…
Une société est comme une famille. Celui qui est à sa tête a des responsabilités humaines et financières. Il doit les assumer. En revanche, il ne faut pas qu’elles deviennent un poids sinon, elles nous paralysent et nous nous retrouvons dans l’incapacité d’agir. En même temps, il ne faut pas oublier que je ne suis pas le seul à en avoir. Chaque membre de l’équipe sait pourquoi il est là, ce qu’il a à faire et qu’il faut travailler dur pour maintenir le cap et arriver à atteindre nos objectifs.
Bien évidemment, il faut quelqu’un à la tête d’un navire, quelqu’un qui donne la direction, qui applique sa stratégie et fait en sorte que les choses avancent dans la bonne direction. Même si parfois tout n’est pas parfait (je suis très exigeant avec moi-même et en l’occurrence avec les autres) mon rôle est de guider mes collaborateurs et de les aider à garder le cap.
Pouvoir se regarder dans une glace. J’habite dans un quartier où j’ai construit à l’époque une cinquantaine de maisons. Je connais la moitié de ses résidents. Quand je m’y balade en famille avec mes filles, je salue tout le monde. La réussite n’est pas que financière, même si cela va avec. Certains gagnent beaucoup d’argent mais comment le gagnent-ils ? Dans quelles conditions ? Au détriment de quoi ? Pour moi l’essentiel est que le travail soit bien fait, qu’on aille au bout des choses.
Il y a Lucie 8 ans, née de ma première union, Maë 7 ans vit avec nous, elle est la fille de ma compagne.
La dernière, Zélie, née le même jour que moi, a fêté récemment ses trois mois.
(rires) C’est idéal pour garder l’équilibre car dans le métier de constructeur des maisons individuelles, les femmes ne sont pas très nombreuses.
Faire construire sa maison, c’est souvent le projet d’une vie. On le fait car on souhaite y passer de bons moments en famille ; en pensant à l’héritage de nos enfants, pour sécuriser l’avenir. C’est donc un investissement qui a de grandes conséquences. Pour toutes ces raisons, il est primordial de confier la construction à quelqu’un qui en mesure vraiment son importance, quelqu’un qui vous apporte toutes les garanties de réussite afin que votre rêve se réalise.
Votre avenir c’est SM MAISONS.

Merci.

Propos recueillis par Kasia Poudou – POLKAPI